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ENAFEP 2024 : près de 150 000 candidats répartis dans 552 centres au Nord-Kivu
Publié le : 04.06.2024
Description
Les élèves réunis au centre de passation d'examen au complexe scolaire Theresa Mira à Goma, Plus de 150 000 candidats, parmi lesquels se trouvent 78 357 filles et 77 605 garçons, passent l'ENAFEP -Examen National de Fin d'Etudes Primaires- édition 2024, répartis dans 552 centres à travers la province du Nord-Kivu. Ils participent à ces épreuves de deux jours, soit du 3 au 4 juin 2024. Pour cette année, cet examen a été lancé au complexe scolaire Theresa Mira, dans la ville de Goma, ce lundi 3 juin 2024. Des défis uniques semblent se dresser devant les autorités éducatives, en raison de l'insécurité croissante qui règne dans certaines parties de la province. Les territoires de Masasi, Rutshuru et Nyiragongo, touchés par cette instabilité, ont contraint les autorités à prendre des mesures exceptionnelles. Prisca Luanda Kamala, conseillère en charge de l'Education du gouverneur de province, a souligné la complexité de la situation actuelle. Malgré les défis posés par la présence de groupes armés, notamment, l'agression rwandaise, les autorités ont délocalisé des centres d'examen dans la ville de Goma, afin d'éviter une année blanche pour les élèves, à cause de l'insécurité grandissante. "Malgré la situation de guerre nous imposée par le Rwanda, les autorités ont pris toutes les dispositions pour que ces épreuves se déroulent en toute quiétude. Les centres de passation situés dans les zones sous occupation du M23, notamment Rutshuru, Masisi et Nyiragongo ont été délocalisés dans la ville de Goma, pour éviter une année blanche dans ces zones", a déclaré Prisca Luanda Kamala, conseillère en charge de l'Education du gouverneur de province. Pour rappel, les centres de passation de l'examen situés dans les agglomérations de Kanyabayonga et Bulotwa, en territoire de Lubero, ont été également délocalisés dans la commune de Kayna. Cette décision est consécutive aux menaces des rebelles du M23-AFC soutenus par le Rwanda, qui tentent toujours de conquérir la commune rurale de Kanyabayonga, un afflux de déplacement de la population civile a été enregistré.